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Inauguration de la plaque commémorative

     

Discours de Monsieur Chandelier, de Monsieur GUYON et de Monsieur BUNEL

Sur les traces du maquis de Saint-Clair : Réseau anglais SOE « Scientist »

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le message passé sur la BBC : « L’appel des laboureurs dans le matin brumeux » est, pour le maquis de Saint-Clair, le signal d’exécution du plan de sabotage du réseau ferroviaire. Son chef, le capitaine Jean Renaud-Dandicolle, dont le PC se trouve à la ferme des Grosclaude, au lieu-dit Saint-Clair, à Pierrefitte-en-Cinglais, réunit un détachement de cinq FFI volontaires pour faire sauter la voie ferrée Caen-Flers, au lieu-dit La Halte de Grimbosq.
Placé sous les ordres du lieutenant FFI André Le Nevez, le groupe est constitué des soldats FFI Marcel Dan, André Héricy, René Macé et Robert Le Nevez. Equipés d’uniformes et armés de carabines américaines prélevés dans le dépôt constitué par les parachutages des 19 mai et 3 juin 1944 effectués sur le plateau de Saint-Clair, les FFI arrivent sur le site vers 4 heures. Pendant qu’André Le Nevez, son fils Robert et André Héricy assurent la surveillance des abords de la voie ferrée, Marcel Dan, l’artificier du maquis et son aide René Macé, posent à la jointure de quatre rails, un puissant explosif.
A 5 heures du matin, la voie ferrée formant une courbe à quelques centaines de mètres du pont Brie, sur l’Orne, est détruite sur plus de 50 mètres. La première opération du maquis de Saint-Clair, en application du « plan vert », l’un des plans de mise en action de la Résistance en France, approuvés à Londres, par le général Koenig, commandant en chef des FFI, le SOE britannique et l’état-major allié, est un succès complet.